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♾️ L’univers logiquement infini dans l’espace temps!

L’univers infini dans le temps et l’espace ➡ L’infini du temps ou si vous préférez des possibilités de mouvements évite de théoriser une apparition magique et une quasi disparition de notre univers par une inflation cosmique éternelle.



(1) Quelque chose apparaissant à partir de rien est considéré comme impossible dans tous les secteur de la physique pourquoi en serait-il autrement pour la totalité de l’univers global ou le multivers si vous préférez? Et si ce n’était pas à partir de rien mais par exemple à partir d’une spécificité de l’espace et du temps ou de n’importe quoi d’autre, pourquoi quelque chose d’aussi volatile serait resté infiniment stable par le passé pour tout à coup décider d’exploser ? Ou encore considérer que le temps n’existait pas, mais alors le mouvement non plus, et rien n’aurait jamais dû changer ?

Symétriquement un retour au néant ou quasi néant de la densité de l’univers global par dispersion infinie d’entités à jamais perdues dans un froid sidérant sans jamais rencontrer autre chose est tout aussi improbable, car l’infini d’une expansion que l’on sait maintenant accélérée par des forces supplémentaires à l’explosion d’origine sans possibilités de rencontres avec des entités externes à notre Big Bang est extrêmement improbable. A ce stade il vaut la peine de réaliser que ces entités externes facilement concevables sont probablement les attracteurs correspondant au concept ahurissant d’énergie noire, un concept qui refuse d’envisager des entités à l’extérieur de notre bulle de Big bang.

(2) Pas de limites spatiales arbitraires

Si une limite spatiale est supposée, qu’est ce qu’il y a après? Si la réponse est rien cela devrait être de l’espace vide, ce qui n’est pas rien et probablement peu enclin à rester vide infiniment loin, et si c’est un obstacle, même infranchissable c’est assurément quelque chose.

Une autre contradiction découle de la théorie du Big Bang solitaire qui considère trois possibilités d’évolution finale : contraction (Big Crash, courbure positive de l’espace temps), stabilisation (juste en équilibre à la fin = courbure nulle de l’espace temps = «univers plat !»), expansion permanente (courbure négative de l’espace temps) ce qui pour un Big Bang solitaire qui définirait à lui seul l’espace et le temps ne donne une infinité possible que pour la courbure négative avec la courbure nulle comprise, ce qui amène beaucoup de cosmologue à envisager un univers infini mais plat, sans forcement spécifier qu’il s’agit de la courbure de l’espace temps supposé, on se retrouve donc tout d’un coup par erreur d’interprétation dans un plan bidimensionnel ce qui est assez désagréable pour parler de l’infinité de l’espace temps.

Toute cette théorie ne tient évidemment pas si l’on considère que d’autres immensités d’espace et de matières existent à l’extérieur de notre Big Bang local, ce qui donne bien sûr à l’espace et au temps des caractéristiques plus générales, de plus tout indique que le temps n’est pas la 4ème dimension de base de l’univers mais qu’en réalité la 4ème dimension est la capacité de bouger dans un espace à trois dimensions, une capacité de bouger dont découle le temps mais pas l’inverse, et quoi de plus naturel que la relativité des mouvements et de leurs trajectoires.

Le paragraphe précédent implique aussi que l’on oppose souvent à l’idée d’univers infini une forme contraignante, comme une sphère dans le cas de la courbure positive spécifiée ci-dessus ou même un tore ! Mais de nouveau qu’une forme s’applique au résultat de notre Big Bang n’exclut en rien la possibilités d’autres entités externes et indépendantes et même d’entité internes à notre Big Bang capables d’échapper au destin de la majorité de son contenu.

(3) L’infini évite l’anthropocentrisme

Combien de fois dans l’histoire la science a elle été ralentie par l’anthropocentrisme en commençant par supposer que tout tourne autour de la Terre, puis enfin en supposant un système solaire normal, mais avec des étoiles en points fixes minuscules d’une voûte céleste pas forcement trop loin et tenue on ne sait trop comment, mais probablement avec une sorte d’énergie noire 😁. Puis enfin la découverte de notre galaxie la voie lactée probablement seule dans l’univers vu qu’on n’avait pas encore analysé la présence d’autres galaxies, puis finalement d’autres galaxies avec des milliards d’étoiles, mais comme on n’avait pas encore vu d’exoplanètes, forcement notre système solaire devait être une exception, et finalement non et on a maintenant détecté des milliers d’exoplanètes! Mais pour ♾️ l’infini c’est une autre histoire car par définition on ne le verra jamais en entier, cela implique il donc qu’on ne peut pas l’admettre, même si la logique abstraite penche énormément en sa faveur comme l’histoire de la science qui a montré de multiple de fois que la logique et les intuitions avaient souvent de l’avance sur les découvertes.

Anthropocentrisme souvent rencontré :

(4) Conséquences scientifiques probables d’une meilleure acceptation de l’infini cosmologique

L’univers infini c’est de la gravitation à hyper longue distance qui permet de deviner la densité gravitationnelle de l’univers externe à notre bulle de Big Bang (la fameuse énergie noire)

L’univers infini c’est infiniment de temps pour mélanger les composants, donc probablement une plus grande homogénéité que ce qui pourrait être supposé en première instance!

L’univers infini, c’est aussi deux paradigmes qui s’opposent: l’homogénéisation due aux mélanges sur un temps infini et l’hétérogénéisation due au manque de rencontres à cause des distances, de la limite des vitesses des entités considérées et aussi aux évolutions possiblement divergentes des entités très éloignées. Peut-être avons-nous une homogénéité locale concernant des amas de bulles de big bangs et une hétérogénéité entre amas.

L’univers infini tel que nous pouvons en observer une partie, c’est aussi le recyclage à l’infini et sans pertes par exemple si les trous noirs ne peuvent pas à un certain stade de leur évolution et dans un temps raisonnable rendre la matière qu’ils ont compressée tout l’univers devrait être constitué de trous noirs?

L’univers infini c’est probablement des temps de recyclage raisonnables pour permettre à la partie de l’univers que nous pouvons observer d’exister comme telle, à moins que nous soyons dans le cas extrêmement rare d’un univers pouvant s’auto observer et analyser localement tandis que 99.99 des autres parties sont victimes de recyclage beaucoup plus long, mais cela est improbable vu que jusqu’à maintenant a chaque fois que l’humanité s’est perçue dans une situation la centralisant par rapport au reste de l’univers elle s’est trompée.

L’univers infini c’est forcement se poser des questions d’échelle bien plus grande où une organisation différente de ce que nous connaissons apparaîtrait, par exemple de multiples bulles de Big-bang pourraient interagir entres elles et former des structures gigantesques ayant de nouvelles propriétés.

L’univers infini c’est la compréhension du Big bang non unique, aussi la compréhension de l’espace temps infiniment présent et peut-être l’occasion de s’autoriser des expériences de pensée concernant des vitesses infinies ou un gel du temps juste pour s’autoriser une synchronicité parfaite. Et dans la foulée les équations de l’espace temps peuvent probablement être considérées comme un excellent et superbe modèle mathématique pour gérer différents calculs en rapport avec différentes observations astronomiques, permettant effectivement des extrapolations très précises tenant compte de la vitesse à laquelle les ondes électromagnétiques nous parviennent et des courbures gravitationnelles qu’elles suivent pour le faire. Mais à mon humble avis la théorie générale de la relativité ne devrait pas être considérée comme une représentation exacte de la réalité, mais comme une modélisation qui comme toute modélisation a ses limites!